Sexothèque :  

Quand j’avais la trentaine, j’ai lu un jour dans un magazine féminin que le summum de la sexualité féminine s’atteignait à la quarantaine. La blague, ai-je alors pensé. À l’âge qui était le mien à l’époque, j’avais l’impression d’être déjà très épanouie : je savais me faire jouir sur commande, je connaissais les hommes sur le bout des ongles, j’assumais (presque) toutes mes envies, multiples et très variées… Mais c’était sans compter sur la fée Ménopause ! On m’avait dit des horreurs sur cette période. Tout ce que vous savez déjà : les suées nocturnes, les sautes d’humeur, la sécheresse vaginale, etc.

Eh bien pour moi, c’est tout le contraire. Enfin, des suées nocturnes, j’en ai, ne vous méprenez pas. Mais je les ai en plein ébat torride avec mon mari, Édouard, que je désire encore à la folie. Je transpire doublement mais d’une fièvre nouvelle, en dégoulinant comme jamais ! Comme si ma cyprine s’était substituée à mes règles : couler de plaisir à 52 ans… Édouard, lui, n’a jamais été aussi heureux. Surtout qu’il ne s’y attendait pas (moi non plus, d’ailleurs). Ça nous donne un coup de jeune, cette histoire !