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Le porno est une industrie qui se porte bien ! Pourtant, bon nombre de tableaux dépeints dans les scènes pornographiques sont bien loin de ressembler au sexe dans la réalité.
Regarder du porno peut sembler anodin, mais avec cette vision déformée du sexe, certain(e)s en viennent à avoir des exigences qui dépassent l’entendement. D’autres vont complexer et parfois même se sentir insatisfait(e) ou insatisfaisant(e) pour leur partenaire.
C’est pourquoi, il est temps de rétablir la vérité entre ce que vous voyez dans des millions de vidéos sur PornHub, xHamster et compagnie et la sexualité dans la réalité.
Spoiler alerte : c’est ici que le mythe du porno s’effondre !
Il faut savoir qu’actuellement près d’1 site Internet sur 3 est consacré à des vidéos pornographiques, et que 35 % de tout ce qui est téléchargé sur Internet est en rapport avec l’industrie du sexe : films, photos, clips de Miley Cyrus (oui, oui, elle aussi sur sa boule de chantier ça compte).
Ces sites pour adultes accueillent en moyenne 28 000 visiteurs, dans le Monde, chaque SECONDE.
C’est également une industrie qui pèse très lourd, puisqu’elle rapporte chaque année 200 millions d’euros en France et 10 milliards de dollars (vous avez bien lu) aux USA.
Bref, vous l’aurez compris, le porno est partout, tout le monde ou presque en a déjà consommé, et ce n’est pas près de s’arrêter. Le tout est de savoir prendre du recul entre la fiction et la réalité.
Mettons tout de suite les points sur les i, NON un pénis de 24 cm n’est pas une norme.
En moyenne, et d’après des études sérieuses menées par des gens qui sont payés pour mesurer des pénis (on vit dans un monde formidable), un sexe masculin en érection mesure entre 13 et 15 cm*. (Journal of Sexual Medicine).
C’est une moyenne, ce qui signifie que certains hommes peuvent être au-dessus et d’autres en dessous de ces chiffres.
Mais tout ceci n’a finalement pas vraiment d’importance, car il n’y a pas de taille idéale. Le tout est de prendre du plaisir et s’assurer que sa/son partenaire en prend aussi.
Et puis avec un pénis de 24 cm, croyez-nous, les possibilités sont vite limitées : peu de partenaires pourraient l’accueillir, quand on sait que la taille moyenne du vagin fait 8 cm.
Dans tous les films pornographiques, les acteurs et les actrices sont excités au bout de 10 secondes de préliminaires, et passent à l’acte sans plus attendre pour enchaîner sur 50 minutes de voltige.
Mais détrompez-vous, dans la sexualité de tous les jours, c’est plutôt l’inverse. Car toutes les femmes ne sont pas prêtes à se faire secouer dans toutes les positions possibles et inimaginables pendant trois-quarts d’heure après seulement 2 petites minutes d’exercice oral ou manuel.
En moyenne, une personne a besoin d’une quinzaine de minutes de préliminaires pour se sentir d’attaque. Et puis, c’est un moment de complicité agréable, où l’on prend tout autant, voire plus de plaisir, alors profitez-en !
Quant à la durée moyenne d’un rapport, à partir du moment où commence la pénétration, là encore les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon une étude de l’observatoire des couples, 75 % des hommes éjaculent en moins de 10 minutes.
Dans les films porno, les acteurs sont capables d’enchaîner les positions avec une telle aisance qu’on dirait une scène acrobatique aérienne digne du cirque du soleil.
Et c’est parti pour la toupie moldave, que j’enchaîne avec la brouette indienne, et hop en amazone, puis une petite levrette claquée…
Alors qu’on ne va pas se mentir, si vous vous amusez à décliner tout le Kamasutra en moins de 10 minutes, vous avez de fortes chances de passer pour un/une brut(e).
Dans la réalité, le sexe lors d’une session coquine en couple se contente souvent d’une ou deux positions différentes. Parce qu’une fois la position confort et l’angle du plaisir trouvé, il n’y a aucune raison d’en changer.
Mieux vaut maîtriser les valeurs sûres, que se ridiculiser et épuiser votre moitié en voulant passer pour le Rocco SIFFREDI ou la Katsumi du coin.
D’ailleurs, beaucoup de positions dans le porno sont réalisées pour l’esthétisme derrière la caméra. Si vous les essayez à la maison, vous allez peut-être vous rendre compte qu’elles ne sont pas les plus sensationnelles.
Dans le porno, il est très courant, voire systématique, que la femme soit adepte de l’éjaculation faciale. Elle accepte même d’avaler la semence de son partenaire de jeu, souvent avec une grande délectation.
Dans la vraie vie réelle, eh bien… pas tant que ça, le sperme n’étant pas le mets le plus doux en bouche. Le mieux, est d’en parler avec sa/son partenaire avant de tenter quoi que ce soit, ça évitera les mauvaises surprises.
Toujours d’après différents sondages réalisés ces dernières années, seules environ 22 % des femmes acceptent que leur partenaire éjacule sur leur visage, et environ 30 % se disent prêtes à avaler ledit sperme.
Si dans les films, c’est une pratique commune, c’est tout simplement parce que c’est visuel ; ça indique au cinéphile attentif que oui, l’homme a pris du plaisir et n’a pas triché. Ni plus, ni moins.
Là encore, c’est un véritable problème diffusé par le porno.
À priori, les IST et MST n’existent pas dans le monde du cinéma pour adultes. Car il est rare de voir les acteurs se munir d’un couvre-chef sur leur pénis pour pénétrer sans risques leur partenaire.
Alors que le scénario indique souvent que ces deux personnes viennent tout juste de se rencontrer.
Dans la réalité, le préservatif n’est pas une option ! Les maladies sexuellement transmissibles courent toujours et il est primordial de s’en prémunir.
Dix minutes de plaisir pour dix ans d’embêtement (si ce n’est pas plus), êtes-vous sûr(e) que ça en vaut la peine ?
Autre point aussi que vous n’avez peut-être pas remarqué, mais dans le porno, on est toujours naturellement au pays d’Alice (ça glisse).
Alors que dans la vraie vie, l’acte sexuel, et même certains préliminaires comme la masturbation sont souvent volontiers accompagnés d’une noisette de lubrifiant pour mieux glisser et être agréable. C’est même indispensable pour le sexe anal !
Apparemment, les hommes dans le porno sont muets comme des carpes. Il est rare de voir un acteur demander à sa belle comment elle se sent, si elle veut changer de position, si elle prend du plaisir.
Les femmes, quant à elles, font souvent beaucoup de bruit pour montrer à quel point elles prennent du plaisir.
Si bien que dans la vraie vie, beaucoup d’hommes pensent qu’une femme qui ne gémit pas pendant l’acte ne prend aucun plaisir. Et beaucoup de femmes se mettent à simuler, car elles pensent que gémir est ce que les hommes attendent d’elles.
Autre point à noter, l’acteur porno est généralement un étalon de course qui arrive à procurer de multiples orgasmes à sa partenaire au cours d’un même scénario.
Un non-sens quand des études de l’Ifop démontrent que 49% des Françaises avouent avoir des difficultés à atteindre l’orgasme.
Dans les scènes pornos, l’épilation des acteurs aussi bien hommes que femmes est toujours on fleeck ! Pubis et vulves sont de véritables savonnettes lisses et sans un seul cheveu qui dépassent.
Dans la réalité, les poils sont bien plus souvent de présents qu’inexistants. Il est impossible d’être toujours rasé ou épilé de près.
Une période de repousse est inévitable et c’est rare qu’on décide de faire l’amour seulement quand la lune et les planètes de la pilosité sont parfaitement alignées. Ce serait bien dommage d’ailleurs de se priver de moments câlins pour ça !
On vous rappelle en plus que l’épilation à outrance est très mauvaise pour la peau et les muqueuses. Et que les poils ne sont pas placés là par hasard. Alors, on laisse son rasoir et son épilateur de côté de temps en temps et on assume d’être tout simplement humain.
Et si un ou une partenaire vous fait une remarque négative sur ce point, c’est le moment de lui rappeler que la vraie vie n’est pas un porno, ou de lui faire lire cet article !
Dans le monde merveilleux et fascinant du porno, tout le monde est toujours ok pour faire n’importe quoi :
En réalité, tout ceci reste rare, même pour la sodomie qui finalement n’a déjà été essayée que par un peu moins de 40 % de la population.
Les fameux plans à trois, eux, n’ont tenté que 9 % des femmes de 25 à 34 ans***. C’est peu. Mais c’est la vie !
Alors ne vous enflammez pas trop lors de votre prochain entretien d’embauche, il y a peu de chances (de risque ?) pour que votre employeur vous saute dessus et vous demande de donner de votre personne pour faire vos preuves. (D’ailleurs, cela s’appelle une agression sexuelle dans la vraie vie).
Mais au final, c’est quand même plutôt rassurant de savoir que vous n’êtes pas pris(e) pour un objet sexuel par toutes les personnes que vous croisez, non ?
Voilà pour les différences majeures entre ce que l’on peut voir dans des films porno, et ce qu’il se passe réellement dans les lits des gens au quotidien.
Le but premier de ces films est de divertir et de donner du plaisir, d’une façon bien à eux, et ça ne va pas plus loin que ça.
Il ne viendrait à l’idée de personne de vouloir reproduire des scènes de cinéma de The Expendables ou Arrête-Moi si Tu peux, dans la vraie vie…
Donc il n’y a pas plus de raisons de croire que ce que l’on peut voir dans un film pour adultes est réalisable pour le commun des mortels.
Il n’y a rien de mal à consommer du porno. Cependant, vous devez être capable de prendre du recul sur ce que vous y voyez. Par exemple, il n’est pas du tout garanti que votre partenaire aime se faire gifler ou insulter en allemand pendant l’acte. Donc là encore, la communication est de mise.
Et par défaut, privilégiez toujours la tendresse, car elle est toujours appréciée, bien qu’elle soit souvent absente dans les films pornos.
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